Une colo pour apprendre à devenir écolo à Beaufort-en-Santerre
Des tipis se sont installés à Beaufort-en-Santerre depuis quelques semaines.
Ils permettent à des enfants d’être dépaysés et responsabilisés sous l’égide des animateurs d’Esprit vert animation. Cette colonie de vacances existait déjà dans la Somme, puisque depuis trois années, elle était implantée à Chipilly. Au mois d’avril, l’association a déménagé son lieu de camp à Beaufort-en-Santerre sur un terrain privé, entouré de champs.
Depuis début juillet, cinq séjours se sont succédé. L’objectif de cette colonie de vacances est de sensibiliser les enfants à l’écologie, « c’est une colo écolo » explique Cindy Allain, présidente de l’association.
Du mode de vie aux animations, tout est prévu pour donner une véritable idée de ce qu’est l’écologie responsable. « Les enfants dorment dans des tentes, utilisent des toilettes sèches et nous leur apprenons à préparer eux-mêmes leurs repas » indique l’animatrice.
Ils ne se concoctent pas n’importe quels plats, tous les produits proviennent de producteurs locaux. Certains produits sont même directement cueillis dans le jardin du lieu de camp.
En ce qui concerne les animations, les enfants découvrent pendant toute une semaine ce qu’ils peuvent faire avec des produits naturels. Par exemple, vendredi 24 août, c’était une activité fabrication de teinture végétale à base de pelure d’oignons. « Nous avons déjà fait du papier recyclé, ou encore la spirale aromatique. C’est une fabrication que les premiers enfants ont commencée en juillet, et tous les enfants chaque semaine y ont contribué, ce sont les derniers qui planteront les aromates » explique Cindy Allain.
« Les enfants dorment dans des tentes, utilisent des toilettes sèches
et nous leur apprenons
à préparer eux-mêmes leurs repas. » Cindy Allain
103 enfants âgés de 6 à 16 ans venant de la Somme ou de la région parisienne ont ainsi pu contribuer à ce projet de tout un été. « Nous avons un enfant qui vient du village, c’est plutôt amusant d’être dépaysé aussi près de chez soi ». sourie l’animatrice.
Pourtant, ce n’était pas gagné pour l’association, qui a connu des premières années avec un nombre d’enfants beaucoup moins important. Mais le bouche-à-oreille a fait son œuvre au fil des camps. Et les animateurs espèrent pouvoir sensibiliser encore plus d’enfants chaque année, malgré la désaffection croissante des colonies de vacances.